Kim en Antarctique
De 1977 à 1982, quatre jeunes français sillonnent le monde à bord de Kim, construit de leurs mains, jusqu'à rejoindre leur Everest à eux : l'Antarctique.
"Kim représente pour moi l'incarnation des quatre dieux venus de l'horizon pour remettre Joshua en état et m'aider à sortir de l'ornière"
Bernard Moitessier - 1982
"Vous avez su [...] quitter la voie raisonnable pour tracer votre voie dans les étoiles. Mais surtout, vous avez su plier, avec succès, quatre individualités à ce jeu redoutable."
Paul Emile Victor - 1982
Le livre
- Préfaces Paul-Émile Victor et Bernard Moitessier
- Récit complet de Michel Chopard.
- 224 pages.
- Photos couleurs.
Au fil des pages, le récit de leur aventure vous fait vivre toutes les étapes de leur voyage, les anecdotes et les difficultés rencontrées, depuis la construction de leur bateau en 1976 à leur retour en juin 1982. Ces différentes escales les amènent à découvrir l’Afrique aux diverses cultures, le Brésil en remontant l’Amazone et les Caraïbes avec ses plongées à la recherche du coquillage exceptionnel. Le passage mythique du canal de Panama leur ouvre la porte vers l’Océan Pacifique où la beauté des îles rivalise avec celle des femmes… Il y a ces rencontres, Paul Emile Victor à Bora Bora et Bernard Moitessier à Tahiti, déterminantes pour la suite du périple, qui se poursuit en Nouvelle Zélande et en Australie, pays aux cultures similaires, où l’Aventure aurait pu céder le pas à l’Amour… Puis cette escale en Tasmanie où Jérôme et Sally Poncet, du célèbre voilier Damien, les confortent dans ce désir irraisonnable… l’Antarctique !
Le film (bientôt disponible)
- 75min
- Première sortie : 1983
- Film remasterisé en 2024
Photos
Photos issues du livre "Kim en Antarctique"
Kim - Technique
- Petit Prince dessiné par M Subrero.
- Cockpit Central
- Quillard de 12 mètres
- Coque en acier
- Gréé en ketch
- Tirant d’eau 1,8m
- 12 tonnes
- Voilure : 100m² au près
Bernard Moitessier leur fait cadeau d'une calculatrice Tamaya, utile par gros temps, lorsque l'envie de se plonger dans les colonnes de chiffres se fait moins forte.Côté mécanique, Kim est d'abord équipé d'un Perkins, un 40 CV terrestre qui fonctionne bien. Mais arrivé en Afrique, il est remplacé par un 70 CV marine couplé à un inverseur Borg Warner hydraulique. Le réservoir de gasoil est dans la quille et correspond à environ 800 litres.Kim a navigué environ 48 000 milles sans équipements sophistiqués. Les mâts ont été pris chez Nirvana et, à part le grand mât équipé d'un double étage de barres de flèche, ces mâts n'avaient rien de « spécial » sinon leur qualité.Le gréement était du Sarma.
Côté voiles, c'est Elvström de Cannes que nous avons choisi. Les drisses et écoutes sont de tresse olympique Lancelin.
Les winches sont des Mesners. Kim n'est pas équipé de rails d'écoute et le réglage du point d'écoute se fait grâce à une poulie volante frappée sur des anneaux soudés sur le pont. Ce n'est pas très rapide mais ça marche.Le seul guindeau à bord a été acheté en Australie pour être revendu quelques mois plus tard en Nouvelle-Zélande pour des raisons financières. Un hivernage en Antarctique coûte de l'argent et cet équipement a été sacrifié sur l'autel des bons repas.Sur le pont, c'est un revêtement HPK. Côté annexe et moteur hors-bord, il y a eu différents modèles. Le voyage s'est terminé avec un Zodiac sans plancher. Léger et solide. Et un moteur Suzuki 2 CV.